Les Salmonidés

Dès l’ouverture la pêche de la truite attire sur le bord des ruisseaux, des torrents et des rivières, les inconditionnels de dame fario. Différentes techniques pour la pêche de la truite : aux appâts naturels, au toc, au vairon manié ou au lancer, aux leurres, à l’ultra léger au buldo ou même au posé en étang ou à la bombette en lac… les méthodes pour pêcher la truite ne manquent pas.

Vous venez de pêcher un poisson mais vous ne parvenez pas à l’identifier ? Utilisez notre clé poissons !

LA TRUITE ARC EN CIEL

truite arc en ciel, les différentes espèces de poissons dans le nord

Famille : Salmonidés

Aspect : La truite arc-en-ciel a un corps fusiforme, pareil à celui des autres salmonidés. La tête est relativement petite, la bouche est peu fendue, le maxillaire ne dépassant pas le bord extérieur de l’œil.

 

Couleur :  La coloration générale, varie selon les races et le milieu de vie : dos vert-gris, ventre blanc. Le corps présente sur les flancs une bande irisée caractéristique. Les nageoires dorsale et anale présentent des ponctuations noires absentes chez la truite commune.

Taille : Elle est variable suivant le cycle biologique. Les formes migratrices lacustres ou marines peuvent atteindre des tailles voisines de 80 cm. Les formes sédentaires sont plus petites.

Reproduction : Ce salmonidé ne se reproduit qu’exceptionnellement en France et ne demeure dans nos eaux que grâce à des introductions régulières.  Dans son pays d’origine la reproduction est plus tardive que celle de la truite commune (température de 10 à 15°C).

Caractéristiques : L’arc-en-ciel originaire d’Amérique du Nord supporte des eaux moins fraîches que la fario. La biologie de cette espèce a été particulièrement étudiée, compte tenu de l’importance économique qu’elle représente (salmoniculture). Cependant son écologie reste encore peu connue dans notre pays. Les facteurs qui déclenchent le phénomène migratoire à l’intérieur d’une population ne sont également pas connus.

Pêche : Pour votre prochaine sortie, adoptez ces quelques conseils pour la pêche à la truite arc-en-ciel. Vous devez utiliser la bonne ligne et le bon hameçon. Si vous choisissez une tige de puissance moyenne, vous ne sentirez pas le poisson se débattre. Vous aurez un peu plus de difficulté en utilisant une ligne légère ou ultralégère mais votre expérience de pêche sera plus attrayante. Quant aux lignes plus épaisses, elles peuvent éloigner les poissons de l’appât. Une canne à pêche légère fera l’affaire. Pour la truite arc-en-ciel, vous pouvez utiliser une multitude de leurres comme les cuillères, les cuillères tournantes et les jigs. Il est conseillé d’en apporter plusieurs sortes dans le cas où l’un d’entre eux ne marche pas. En ce qui concerne les appâts, vous pouvez utiliser les poissons-appâts en pâte coloré à façonner sur l’hameçon ou bien les appâts standards naturels comme les vers et les lombrics. Essayez également la pêche à la mouche pour une meilleure expérience de pêche à la truite arc-en-ciel. Poisson typique d’élevage, la truite arc-en-ciel se montre moins méfiante que l’espèce commune.

LA TRUITE FARIO

truite fario les differentes especes de poissons dans le nord

Famille : Salmonidés

Aspect : La truite est une espèce très polymorphe dont les variations accompagnent souvent les changements d’habitats qu’est susceptible d’accomplir cette espèce.
Le corps est fusiforme et élancé, la tête est relativement grosse et la bouche est largement fendue, le maxillaire supérieur dépassant nettement le bord postérieur de l’œil. Les mâchoires sont armées d’une rangée de dents coniques.

Couleur :  La coloration de la robe et le patron des ponctuations varient avec l’âge et le milieu de vie des individus et varient fortement selon les régions. Généralement, dos brun-jaune s’éclaircissant sur les flancs marqués de points bruns et rouges (ces derniers sont parfois absents ou cerclés de blanc). Le ventre est blanc ou jaune. Sa robe est d’argent ou d’or, rehaussée de rubis et de saphirs !

Taille : Elle est variable suivant le cycle biologique, les formes sédentaires étant plus petites (30 à 40 cm), les formes migratrices pouvant atteindre 1 mètre.

Nourriture : Carnassière, ce salmonidé consomme des invertébrés (crustacés, mollusques, larves d’insectes) ainsi que les petits poissons (chabot, loche, vairon) qui l’accompagnent.

Reproduction : Entre novembre et janvier, au terme de migrations parfois importantes, les adultes rejoignent leurs sites de ponte (parties peu profondes, à fond de graviers et à courant rapide). La femelle y creuse une cuvette allongée dans laquelle elle émettra ses ovules. Après la fécondation, la mère recouvre sa ponte de graviers. La biologie de la truite rappelle par de nombreux aspects celle du saumon (comportement de ponte, occupation du territoire, migration…)

Caractéristiques : La truite de rivière se cantonne dans les eaux froides et courantes de la partie supérieure des rivières. Solitaire, elle vit dans sa cache, partout où le courant est amorti : proximité d’un herbier, amont ou aval d’un bloc de pierres, sous une berge creuse… En plaine le facteur le plus limitant de sa répartition est la température plus que la qualité des eaux (espèce d’eau fraîche).Le seul animal capable de rassembler, un matin de mars, plus d’un million de Français au bord des rivières. C’est elle, madame la Truite !

Pêche : Pour la pêche des truites Fario, il faut chercher des zones où il y a des courants d’eau ; comme derrières des gros obstacles, dans des confluences ou dans des trous.

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